Rien que pour l’année 2021, ce sont plus de 12 000 vélos qui ont été volés à Bruxelles. Cependant, la crainte de se faire voler son vélo ne devrait pas faire oublier les innombrables atouts de ce moyen de transport : favorable à l’environnement, fonctionnel, pratique, rapide, sportif, etc.
Ainsi, pour rouler en toute quiétude, il faut protéger son vélo par une assurance vélo électrique. Mais que choisir ? Nous avons établi pour vous une comparaison entre plusieurs meilleures assurances de vélos électriques en Belgique.
Vol de vélo électrique en Belgique : quelles sont les meilleures assurances ?
Sommaire
En Belgique, les assureurs mettent à disposition de leurs clients une formule permettant de protéger un vélo électrique neuf, ayant généralement moins d’un, deux ou trois ans, en cas de vol et tentatives de vol. Seulement Aedes et Qover-me englobent explicitement les vélos utilisés dans leurs forfaits, ce qui n’est pas spécifié par les autres.
La somme du forfait, en fonction du type de vélo et sa valeur, démarre à 31,90 euros chez Ethias (le moins cher des assureurs) pour une cotisation annuelle se montant à 700 euros, puis grimpe à 88,93 euros pour un forfait annuel de 2 500 euros et à 152,29 euros pour celui de 4 500 euros. Les tarifs commencent à 35,15 euros chez Allianz et à 45 euros chez AG.
Pour les prix un peu plus élevés, nous avons :
- le tarif de lancement le plus important est pratiqué par Aedes : qui est la seule société à proposer un seul tarif de 108,01 euros, et ce, pour les trois catégories de primes annuelles ;
- suivent AXA avec 90 euros pour la formule à 700 euros ;
- Qover-me dont la grille commence à 65,28 euros ;
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ainsi que Callant à 60 euros (78,5 euros à Bruxelles).
Les assurances vol de vélo selon la valeur du vélo électrique en Belgique
Les compagnies Ethias, Allianz ou encore AG présentent des solutions de qualité et de prix avantageux pour les cycles standards. Toutefois, pour les engins plus évolués, et donc plus coûteux, notamment les vélos électriques, il convient de se tourner vers les autres assureurs, en particulier Aedes, pour qui le montant du tarif simple, et par conséquent maximal, ne peut dépasser 108,01 euros, y compris dans le contexte d’une cotisation annuelle de 4 500 euros.
En ce qui concerne la nature de la compensation, cette dernière sera le plus souvent financière, excepté pour Callant et Enra où ce sera en nature ou sous forme de remboursement de la réparation. Il convient de préciser que si les barèmes de Callant sont plus importants dans la banlieue de Bruxelles, la cotisation annuelle est, elle aussi, 30 à 40% plus chère.
Les compagnies mentionnées ci-dessus offrent une couverture mondiale, hormis Qover-me, dont la couverture se situe uniquement au niveau de l’Union européenne et des États européens. Après avoir signalé le vol, il vous faudra faire face à une période d’attente limitée à sept jours avec les compagnies Aedes et Callant, à vingt-et-un jours avec Qover-me et à trente jours avec les compagnies Ethias, AXA et Enra.
Une assurance complète contre le vol des vélos électriques
Pour ses tarifs particulièrement chers, AXA garantit en outre, le vol par voie de fait, le vol par intrusion dans le local fermé où est entreposé le vélo électrique, ainsi que le vol dans ou sur le véhicule.
La compagnie AG présente la même étendue de garanties, mais avec des tarifs un peu moins élevés de 45 euros, 82,48 euros et 148,47 euros pour des cotisations annuelles respectivement de 700, 2.500 et 4.500 euros.
Auprès de Callant et d’Enra, les trois types de vols particuliers cités plus haut ne sont pas systématiquement couverts. Toutefois, les tarifs sont, comme mentionné plus haut, plutôt élevés. Chez Ethias, pour les vols dans les véhicules, ceux-ci doivent être verrouillés au moment de l’infraction.
De plus, Ethias et Enra pratiquent des déductions pour les dégâts aux biens de 50 et 35 euros chacune. Chez Aedes, Allianz ou Callant, la garantie ne comporte que des franchises applicables aux vélos de course et aux VTT. Elle est toujours égale à 50 euros chez AG et de 80 euros pour AXA, excepté pour les vélos de montagne et de course, pour lesquels le montant correspond à 10 % de la valeur marchande du vélo.
Les équipements fixes et les accessoires vissés sont habituellement intégrés au montant de l’assurance.
L’assurance pour le vélo est-elle obligatoire ?
Avec l’essor des modes de transport écologiques, la bicyclette a retrouvé sa place au cœur des préoccupations urbaines. Cette monture, loin d’être un simple objet de loisir, est devenue pour certains un outil quotidien indispensable. Face à cet engouement, une question émerge : faut-il souscrire à une assurance pour son vélo avec April ?
En France, la réponse est nuancée. Si légalement, rien n’impose d’assurer spécifiquement un vélo, cela ne signifie pas pour autant que l’idée soit dénuée d’intérêt. En effet, nombre de risques sont associés à cette pratique : vol, dégradations, accidents… Sans assurance, les conséquences financières peuvent s’avérer lourdes. Par exemple, si votre vélo est impliqué dans un accident avec un piéton ou un autre cycliste, la responsabilité peut vous être imputée, et les coûts de réparation ou de soins médicaux peuvent rapidement grimper.
Le choix d’assurer sa bicyclette relève donc plus d’une démarche préventive que d’une obligation légale. Certains contrats d’assurance habitation intègrent déjà une garantie pour les vélos, mais il est souvent judicieux de vérifier la portée de cette couverture. Des assurances spécifiques, offrant une protection plus étendue, peuvent être envisagées. Protéger son vélo, c’est aussi protéger son investissement et garantir une sérénité dans ses déplacements.
Ainsi, si la loi ne vous y contraint pas, la prudence pourrait bien vous y inciter.